Quand la violence domine…

C’est à croire que j’écris ici seulement quand quelque chose me révolte… Je devrais réellement apprendre à étaler le bonheur plutôt que le malheur…

Mais bon. Mon billet a un but. Celui de me défouler. Me défouler de la violence, de ce qui n’a pas de sens… Je suis révoltée, j’ai envie de fesser. Mais ca donnerait quoi? Je ne peux rien faire, surtout pas à la place de quelqu’un d’autre.

Quelqu’un dans mon entourage a un copain violent. Il a frappé physiquement qu’une seule fois (comme si ca en diminuait la gravité), mais fait preuve de violence dans ses propos au quotidien sur ca copine. Il la harcèle psychologiquement aussi. C’est carrément de l’abus. Elle est consciente de la gravité de la situation, mais elle ne veut pas le mettre dehors pour 2-3 raisons comprennables, mais sûrement surmontables. Elle ne peut pas voir ses amies, ne peut pas sortir sans lui, il a ses mots de passe de tout, sa boîte vocale, son facebook, son e-mail… Il lui shoot carrément au visage qu’elle doit aller rencontrer quelqu’un aussitôt qu’elle veut prendre un café seule avec sa sœur… Bref, un MONSTRE. Le hic, c’est qu’elle a un enfant. Il n’a jamais levé la main dessus et il ne faudrait pas qu’il s’essaie, il est mort.

Il aurait déjà fait de la prison pour de la violence conjugale avant d’être avec cette fille-là. Il a fait combien de thérapies… Ca n’a rien donné. Encore plus drôle, il ne consomme pas, ne boit pas à outrance, alors ses comportements ne sont pas amplifiés à cause d’un état second. Vous croyez à ca vous? Comment on peut aider la fille de l’extérieur? Elle est consciente de la situation et elle lui a dit qu’elle ne serait jamais heureuse avec lui. Elle veut qu’il parte de lui-même, mais il n’a pas un rond, il collera! On fait quoi?

Pourquoi certains hommes ont si peu d’estime d’eux-mêmes qu’ils doivent absolument dominer une femme pour se sentir quelqu’un? Pourquoi ils les étouffent? C’est pas une vie ca… J’ai de la peine et de la violence dans le cœur en voyant tout ca… Moi qui a une âme de justicière, on s’entend tu pour dire que je ne peux pas faire grand-chose? Je me sens inutile, impuissante…