Ahh… je dois l’avouer, j’ai des semies-excuses à faire à mon ex. Je l’ai taggué de « control freak » maladif assez souvent quand j’étais en couple avec lui parce que quand les choses ne tournaient pas comme il le voulait, il capotait. Mais dans le fond, j’ai l’impression que ça m’a fait en devenir une aussi sans trop m’en rendre compte ou bien je ne me rendais pas compte que je l’étais aussi, juste parce que mon ex l’était plus que moi. Alors qu’aujourd’hui, je capote plus que ma blonde face aux problèmes… AH HA! Familiprix! Me suis faite pogner moué y tou! J’y échappe pas! Est-ce que ça se tient ce que je dis là?
J’aime pas étaler mes états d’âme quand je suis down, j’aime pas jouer les victimes. Quand ma mère est décédée, OK, j’avais besoin de support, mais dans les derniers mois, tout a été rock’n roll aussi, sans que personne ne meurt.
Ma blonde a été victime d’injustice médicale, ce qui fait que son médecin hyper gentil et respectueux a remplit tous les documents requis par l’assurance tout croche. Résultat= Ils ont arrêté de la payer depuis belle lurette. Son doc, en plus de ne pas être très « supportant » pour elle, elle s’est carrément sentie abandonnée et laissée à elle-même. Alors je voulais trouver la façon de l’aider sans aller poser une bombe sous le cul de son doc!
J’ai essayé de m’impliquer pour donner du punch au suivi du dossier, j’ai essayé de remuer ciel et mer pour faire avancer les choses, dans l’espoir que ça aide ma douce qui avait déjà à se battre avec sa propre santé, à se faire payer… Résultat = Ça n’a pas marché. On gratte nos cennes depuis plus de 3 mois, je suis tombée moi-même malade par-dessus l’marché, ce qui a nécessité une médication dispendieuse… Bref, on en arrache. Une chance que j’ai une nouvelle job temps plein! Ma pauvre douce prend ça souvent comme si la situation était de sa « faute », même si ca l'est pas. Je l’aime tellement de tout mon cœur que peu importe la shnoutte où seront nos pieds, je vais rester là, avec elle.
Dans ma vie, quand je décidais de ma battre pour défendre une cause, je finissais toujours par avoir gain de cause ou au minimum, faire avancer les choses un tout petit peu. Mais là, NIET! NADA! J’ai rien réussis à faire avancer et j’ai l’impression que ça me traumatise plus qu’autre chose. On s’est rendu la vie misérable à cause de L’ESPOIR qu’ils donnent son argent à ma douce. J’en voulais à ses assurances, jusqu’au jour où j’ai appris que c’était en fait les médecins de ma douce qui avaient fait le travail à la va-vite! J’étais BLEUE!
Mais là, le temps passe… Ma douce va mieux, elle se sent prête à retourner travailelr tranquillement. Je capote toujours autant parce qu’on est cassées, mais mes punules doivent faire effet, parce que tranquillement, je sens que je me détache du problème. Est-ce que ça serait le début d’une aptitude à LÂCHER-PRISE?!?! My God! À 31 ans, il serait temps!
Je commence à faire mon Mea Culpa. Je suis un Pittbull qui arrive pas à décrocher de son nonosse quand il le tient. Je suis une optimiste qui a les ailes froissées par l’espoir qui ne se manifeste pas. Je suis une procureure de la couronne qui se ferait couper un bras pour que justice soit faite!
Pourquoi l’injustice me fait autant chier? Pourquoi j’ai autant de misère à laisser les choses aller? Pourquoi j’ai autant besoin de brasser de la merde?
Si ma nouvelle thrombose veineuse est un message pour m’avertir de me ménager émotivement, SOITES! Mais CLISS, comment on fait? Par où on commence bout d’ciarge?!
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